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 Jean-Sébastien Dea : l'art de faire taire les critiques

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TiCaille
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MessageSujet: Jean-Sébastien Dea : l'art de faire taire les critiques   Jean-Sébastien Dea : l'art de faire taire les critiques EmptyMer 14 Jan - 8:42

Jean-Sébastien Dea : l'art de faire taire les critiques 10909557_10155072045850092_2067755950_o

Deux années de suite, en 2012 et en 2013, Jean-Sébastien Dea se présente au repêchage de la LNH, mais à chaque fois, il quitte l’amphithéâtre sans chandail, ni casquette et sans jamais appartenir à une équipe de la LNH. Malgré cela, le voilà dans la ligue américaine au deuxième rang des pointeurs de son équipe. L’histoire d’un gars qui revient de loin.

La première fois, il avale la pilule et redouble d’ardeur. La deuxième, c’était après une saison de 45 buts. En séries, il avait obtenu 21 points en 14 matchs et avait mené son équipe en troisième ronde. Après la séance de sélection, il avait même envoyé un tweet coup de poing : Destroyed. Tout de suite après, les Canadiens de Montréal lui envoient une invitation pour le camp de développement. « Ça été dur sur le moment d’être ignoré, mais plusieurs belles choses sont arrivées par la suite. Trois jours après, j’étais sur la glace du Complexe Bell. Je n’avais pas de temps pour être déçu. J’ai aussi été au camp des Penguins de Pittsburgh ensuite. J’ai pris cette expérience comme une source de motivation pour revenir plus fort. »

Quand il dit ça, nous devons le croire. Il se présente à titre de joueur invité au camp d’entraînement des Penguins et satisfait l’organisation au point qu’on lui demande d’apposer son nom au bas d’un contrat professionnel. Il reprend le chemin de Rouyn-Noranda pour sa dernière saison dans la LHJMQ. « À mon retour, j’étais vraiment déterminé à aider l’équipe à gagner. Nous avons eu un nouvel entraîneur-chef [Gilles Bouchard en remplacement d’André Tourigny], c’était une adaptation pour tout le monde, mais la transition s’est bien passée. J’avais une bonne communication avec lui. On savait où on s’en allait. J’ai eu un lent départ, mais j’ai fini la saison en force avec 49 buts. J’aurais aimé me rendre plus loin en séries, mais je voulais finir ma carrière à Rouyn-Noranda. C’est une place qui me manque. Tout a été incroyable : ma pension, l’organisation et les amitiés. »

Un homme qui a eu un grand impact sur la carrière de Dea est sans contredit André Tourigny, aujourd’hui entraîneur-adjoint avec l’Avalanche du Colorado. L’ancien #10 de la meute a commenté la relation avec son ancien entraîneur : « André m’a beaucoup aidé pour débuter ma carrière. Il a été très dur avec moi. Cela m’a permis d’être où je suis rendu aujourd’hui. Il a toujours cru en moi et c’est pour cette raison qu’il était toujours là pour me remettre sur le droit chemin. Je suis extrêmement content pour lui. Il mérite amplement d’être dans la LNH, c’est le meilleur entraîneur que j’ai eu. »

Première saison professionnelle

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En attendant de jouer son premier vrai match dans le circuit Bettman, Dea a participé à une rencontre hors-concours lors du dernier camp d’entraînement en Pennsylvanie. Des souvenirs impérissables dans sa mémoire : « Mon dernier camp à Pittsburgh a été incroyable. J’ai eu un excellent camp des recrues et ça m’a permis d’arriver au camp en pleine confiance. Le match que j’ai joué était incroyable, c’était en quelque sorte un rêve devenu réalité. J’ai beaucoup appris. »

À 20 ans, le Laprairien a fait sa place dans la AHL. Normalement, cette transition nécessite une adaptation et à ce moment-ci, ce n’est pas la production qui importe, mais bien la progression du joueur en général. Dea le savait bien, mais à sa grande surprise, la production est présente : 19 points en 35 joutes avec les Penguins de Wilkes-Barrie, club-école des Penguins de Pittsburgh. Pas pire pour une recrue qui n’a jamais goûté aux joies du repêchage. « Je ne m’y attendais pas du tout. Je suis arrivé ici en voulant faire l’équipe pour ne pas retourner junior. J’ai saisi ma chance avec tous les blessés. Je continue de travailler fort chaque jour pour être un meilleur joueur. Je suis très content de la manière dont les choses se déroulent. J’aimerais jouer mon premier match dans la LNH, mais je concentre à bien faire et le reste va suivre. »

Il se dit bien content de ses statistiques personnelles, mais en parlant au nom de son équipe, il place la barre très haute. À ce jour, le club ferme de la bande à Sidney Crosby est au premier rang de sa division. « J’aimerais bien remporter la Coupe Calder, nous avons une très bonne équipe et un bon personnel d’entraîneurs. »

Pas surpris des succès de Kucherov et Andrighetto


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Lors de la campagne 2012-2013, André Tourigny a eu la main heureuse lorsqu’il a jumelé Dea aux deux Européens, Sven Andrighetto (Suisse) et Nikita Kucherov (Russie). Les trois attaquants ont fait des flammèches tout en donnant plusieurs maux de tête à tous les gardiens adverses.

Aujourd’hui, Kucherov s’impose parmi les attaquants les plus dominants de la LNH avec le Lightning de Tampa Bay et Andrighetto a un pied dans la porte avec les Canadiens de Montréal. « Ce sont probablement les deux meilleurs joueurs avec qui j’ai eu la chance de jouer. Ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient sur la glace. C’est un privilège d’avoir eu la chance de jouer avec eux. On avait tellement de plaisir ensemble et c’est probablement ce qui faisait notre force. Les deux méritent pleinement tout ce qui leur arrive. Je ne suis pas du tout surpris des succès de Sven et Nikita. Ils ont tellement de talent, c’est incroyable. Je n’ai que de bons mots à leur sujet. »

L’histoire de Jean-Sébastien Dea est la preuve que le repêchage n’est pas une science exacte et qu’il ne fait pas foi de tout. Nul ne sait où son parcours se terminera, mais qu’il soit là avant d’être majeur aux États-Unis est déjà un excellent tour de force.


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MessageSujet: Re: Jean-Sébastien Dea : l'art de faire taire les critiques   Jean-Sébastien Dea : l'art de faire taire les critiques EmptyMer 14 Jan - 9:46

Je lui souhaite bonne chance!


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